Historique du Village de Amettes

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  1. Registres de Amettes 1737-1741.

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A VOIR ET VISITER:

Amettes - Charmant village artésien, Journal "Plein Nord" 1986 - Pages 1 & 2 (PDF)  - Page 3 (PDF)

La Famille Bellon, Sept générations de guérisseurs prophétisées par Saint Benoît Joseph Labre
Village de Amettes
maison natale de Benoit Labre

AMETTES (62260)

  • en 1164, "Amet" diminutif de nom d'homme.
  •  
  • arrondissement de Béthune, Canton d'Auchel
  • Dans un petit square en forte pente, après un chemin de croix monumental, maison natale de Saint Benoit LABRE.

  • Eglise Saint Sulpice du 16e siècle
  • Dalle funéraire de 1632 et cloche de 1599
  • Vallée de la Nave.
  • altitude: 89 mètres
  • habitants: "Amettois"

Saint Benoit
Pierre Tombale
de la Famille POHIER
dans l'église d'Amettes
Saint-Benoit Labre
Benoît Joseph Labre est né le 26 mars 1748 à Amettes (Pas de Calais). Il est mort le 16 avril 1783 à Rome.

Ses père et mère, Jean Baptiste Labre et Anne-Barbe Grandsire auront quinze enfants dont deux seront prêtres. Benoît Joseph est le premier né ; son père est cultivateur, sa mère mercière.

Labre signifie " lèvre " : Benoît aurait eu un ancêtre à la lèvre supérieure fendue. Cette particularité se serait transmise dans sa famille et serait encore remarquée chez Benoît Joseph.

C'est un enfant de conduite facile, pieux et obéissant, grave et pensif. Il aime la prière, la solitude, les privations, redoute la dissipation. Tout donne à penser qu'on pourra le destiner au sacerdoce.

Son oncle-parrain, qui l'a baptisé le lendemain de sa naissance, François-Joseph Labre, curé d'Erin, s'intéresse à sa naissante vocation et, vers 1760, l'emmène au presbytère d'Erin. Là, son caractère s'affirme. L'absolu des principes s'impose à se conscience. Sa foi est de celles qui soulèvent les montagnes.

Mais le petit paysan avait peu de dons pour l'étude intellectuelle et délaissait volontiers ses devoirs de latin. Son attention est peu soutenue. Est-ce que déjà des grâces de contemplation y mettaient obstacle ? C'est un grand solitaire. Il n'aspire guère à la vie apostolique et est attiré au contraire vers la prière exclusive et l'expiation.

Il fixe son choix sur la Trappe. Il vient d'avoir 17 ans. L'entrée à la Trappe lui est refusée. Il obtient alors d'entrer dans l'ordre des Chartreux. Il a alors 19 ans. C'est un échec. Il ne peut se plier au régime de la Chartreuse et veut à nouveau entrer à la Trappe de Sept Fons, mais la règle ne permet pas de le recevoir avant qu'il eut 24 ans.

Désemparé pendant 18 mois, en 1769 il part suivre une retraite à Boulogne. On lui conseille de nouveau les Chartreux. Benoît fait ses adieux à ses parents, quitte Amettes le 12 août 1769 pour ne plus y revenir. Six semaines après, il doit à nouveau quitter les Chartreux. Seule la Trappe compte pour lui ; il entreprend le trajet à pied de Normandie en Bourgogne pour entrer au monastère et prend l'habit sous le nom de frère Urbain. Six mois plus tard, malade, il doit renoncer.

Le 2 juillet 1770, il prend la direction de Rome. Désormais, il n'y aura plus d'autre essai de vie religieuse dans la vie de Benoît Labre. Il arrive à Rome en décembre 1770.

Il devient pèlerin et mendiant, à pied. Il entreprend de grands et incessants voyages avec retours à Rome.

En 1771, il quitte Rome et rentre en France en vue de gagner l'Espagne. En 1773, c'est le périple de France et d'Espagne où il atteint Saint-Jacques de Compostelle puis rentre en Italie en longeant la côte méditerranéenne.

C'est donc dans cette période (fin 1773, début 1774) que se situe son passage en Provence où il aurait logé une nuit chez les Bellon.

Il repart ensuite à Rome où il arrive en avril 1774. Il effectue encore d'autres déplacements. En 1777, il part pour Lorette (Italie) et ensuite se fixe à Rome définitivement en 1778. Il s'absente seulement une fois par an pour un pèlerinage à Lorette à Pâques. Le dernier retour à Rome se situe fin avril 1782.

Il accepte, vu sa santé chancelante, un abri stable à l'Hospice Evangélique de Saint-Martin-aux-Monts, la nuit seulement. Les visites aux églises sont l'essentielle occupation de ses journées. Rome est aussi le lieu où sa libre misère peut le mieux vivre inaperçue. Il loge dans les ruines du Colisée.

Les peintres qui travaillaient à Rome aimaient à prendre leurs modèles dans la foule des pauvres et des mendiants. Benoît Labre fut sollicité deux fois. En 1777, un peintre lyonnais, André Bley, qui cherchait un modèle pour la tête du Christ, fit choix de Benoît. Après 1783, l'étude originale de Bley fut envoyée au Carmel de Saint-Denis à la demande de Mère Thérèse de Saint-Augustin (Madame Louise de France, fille de Louis XV) et c'est ce portrait qui a été reproduit dans les gravures.

Cavalucci prit Benoît pour modèle. Le tableau est conservé à Rome, à la galerie Corsini.

A 35 ans, sa carcasse est ruinée. Il meurt le mercredi saint 16 avril 1783 chez le boucher Zacarelli. Son corps est transporté dans l'église de Sainte-Marie des Monts. Enivrement de toute la ville autour du cadavre. Elle proclame " le Saint est mort, le Saint est mort ". Des miracles se produisent. La foule défile devant sa dépouille. L'exceptionnel est qu'il ne s'agit que du plus misérable des pauvres. Il est enterré dans cette église sous une pierre sépulcrale de marbre.
Sa béatification date du 20 mai 1860, qui attira 40.000 personnes. Sa canonisation fut proclamée en 1881.

La maison natale de Benoît Labre à Amettes est devenue un lieu de pèlerinage ainsi que l'église de ce petit village où a lieu tous les 19 juillet une neuvaine pour commémorer la translation des reliques de Rome à Amettes (19 juillet 1860).

On l'a appelé " Le Saint Pouilleux ". Vêtu d'un manteau en loques, sans linge, il pratiquait par esprit de mortification le dédain des soins les plus nécessaires au corps (sa négligence à cet égard est devenue légendaire).

Il portait un scapulaire et un bréviaire, une corde en guise de ceinture, une gourde en bandoulière et à la main un bourdon en bois de cade au pommeau naïvement sculpté.

Ascète français, n'ayant pu devenir religieux, il mena une vie extraordinaire de pèlerin pénitent. Ce mendiant ne voulait pas mendier, mais attendre de Dieu et de la bienveillance des hommes le nécessaire.

Benoît Labre était fasciné par Jésus Christ. Il avait la grâce de l'oraison permanente. Il voulait que sa route soit solitude.

"Il voit les routes humaines faire leur jonction avec la route de Dieu"
Un charmant village
artésien: Amettes
Du journal "Plein Nord" - 1986.

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Carte de Cassini

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