BMS de Herlin Le Sec

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Historique

Herlin-le-Sec (62130) - Canton de Saint-Pol-sur-Termoise

La première référence date du 10e siècle: In page Ternensi Herlerus.

Hellin, en 1185, sur la carte de Aubigny.
Herlin, au 13e siècle.
Harlin, en 1375
Harlin lez Sains, en 1515

Note: ne pas confondre avec Herlin-le-Vert, hameau de Chelers (en 1223, Robertus Viridis de Herlin)

La dime du village fut réglée par une charte de 1172. Le sire d'Herlin fut tué à la bataille d'Azincourt en 1415. Ses descendants sous Charles-Quint étaient au premier rang de l'ordre equestre, avec titre de Comtes.

Herlin-le-Sec, en 1789, faisait partie de la sénéchaussée de Saint- Fol et suivait la coutume d'Artois. Son église paroissiale, d'abord diocèse de Thérouanne, doyenneté de Saint-Pol, puis de Boulogne, doyenneté de Frévent, était consacrée à Saint Martin et avait Herlincourt pour secours; l'évêque de Boulogne conférait la cure.

Eglise de Herlin Le Sec

L’église paroissiale d’Herlin le Sec, a été bâtie en 1616 sous le vocable de Saint-Martin. Elle fut reconstruite dans le style grec en 1876, à l’exception de la tour qui a été conservée. Sa longueur est un peu plus grande que celle de l’ancienne, car le choeur actuel est édifié sur l’emplacement des caveaux funéraires de la famille Bonnière, qui se trouvait derrière l’ancien choeur. Dans celui-ci sont encastrées deux épitaphes de marbre blanc rappelant les noms des membres de cette famille inhumés sous le sanctuaire. La cloche de 1852 a pour marraine l’épouse du maire, Armand Théodore de Bonnières.

L’ancienne église, construite en 1616, n’avait qu’une nef très petite et de chétive apparence, sans aucun caractère d’architecture. En 1780, l’abbé Beugin, alors curé de la paroisse, parvint à faire élever la tour actuelle qui, pour l’époque, est une construction convenable. Cette tour en pierres de taille est surmontée d’une flèche en charpente couverte d’ardoises.

A la Révolution , l’église a été vendue comme « bien national » mais le propriétaire, cultivateur, l’a vite rendue au culte, son frère, carme, ayant été arrêté chez lui pendant la Terreur.

La chaire est classée, les fonds baptismaux ont une grande prestance, et le remarquable meuble d’autel met en évidence une niche qui, à l’origine renfermait N.D. de Montligeon, dédiée aux âmes du Purgatoire sortant des flammes. Celle-ci s’est trouvée détériorée lors du bombardement de 1943 qui a fait 7 morts à Herlin, dont l’abbé Jules Vaillant et sa gouvernante, Marie Taillandier, se pensant en sécurité dans l’église. Cette statue a été remplacée par N.D. de Lourdes, statue ramenée de Lourdes, au moment de la restauration par l’abbé Albert Martel. Les vitraux de Largillier, réalisés en 1952, avaient également subi d’importants dégâts en 1944. Ils sont originaux, avec leur dessin plus réaliste que géométrique et leurs teintes douces. Celui des fonds baptismaux représente par ailleurs Saint-Jean-Baptiste.

En date du 2 novembre 1790, la population était de 158 habitants et de 247 à la date de la reconstruction de l’église paroissiale de 1876.


Eglise de Herlin le Sec

Source: Site de la paroisse de Saint-Paul en Ternois

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